François Berreur répond aux lycéens aux Célestins, Théâtre de Lyon le 30 novembre 2007 Comment traiter la didascalie du début « Cela se passe dans la maison de la Mère et de Suzanne, un dimanche, évidemment, ou bien encore durant près d’une année entière » ? François Berreur revient sur la difficulté de la fragmentation de l’espace-temps dans Juste la fin du monde et indique quelles sont les solutions que sa mise en scène apporte. Il prend le parti de s’intéresser particulièrement à l’élément de la didascalie « durant près d’une année entière ». Entre les scènes, pas de logique psychologique ou temporelle mais des balances de lumières qui montrent une diffraction du temps. _ De plus, l’utilisation du ciel changeant pointe le fait que la pièce ne se déroule pas sur une journée mais peut-être en plusieurs dimanches. En outre, quand Louis est sur le mur, cela évoque le fait qu’il rêve aux scènes qu’il voit durant toute une année. « Le théâtre permet de s’écarter du réel pour montrer une temporalité fragmentée. »
Détail de la vidéo
- Langue : français
- Durée : 3 minutes 25 secondes
- Lieu : Théâtre Les Célestins - Lyon
- Copyright : Théâtre Les Célestins - Lyon
- Ajoutée le 22/02/2008
À propos de...
- Auteur(s) : Jean-Luc Lagarce,
- Metteur(s) en scène : François Berreur,